En ce petit matin du 2 avril 2011, j’étais serein et gai et j’ai pris mon véhicule pour rejoindre ma base ULM de Coustellet. Durant le trajet le brouillard c’est fait de plus en plus pressant mais j’étais confiant. Arrivé sur place je prends mon temps pour sortir le matos et préparer le plein de carburant. Toutes tâches accomplies, prévol minutieuse ; habillage d’hiver, dernière clope... mais non le brouillard ne se lève pas ! Après une heure d’attente j’appelle à mon village, a 10 km de là : c’est toujours tout bleu ! Alors n’écoutant que mon envie de voler, je décidais de décoller. J’ai fais deux 360° au dessus du terrain et avant de ne plus pouvoir le voir j’ai pris un dernier repère pour essayer de garder le cap dans la soupe. Et là croyez moi c’est pire que tout : voler dans un nuage sans aucun point de repère avec le seul espoir : c’est qu’il n’est pas trop épais ! (et que le moteur ne cale pas...)
Arrivé en haut de la couche j’étais en apnée, fasciné par le spectacle mais j’ai enfin pu reprendre mon souffle, mes esprits et vous ramener ces quelques photos ! Bonne ballade...
En sortant de la couche !
Mon ombre sur la ouate
Arrive la fin de mes angoisses...
Puis en me retournant...
Du brouillard à perte de vue...
Au loin maintenant la vallée du rhône est noyée
Vive le vol et la Provence !
A la suite de quoi, ayant poursuivi ma formation pendulaire, je n’ai pas revolé en paramoteur car est arrivé ce qui devait arriver :
Là, tu as joué avec les éléments... Ca a été chaud, comme tu dis, une panne moteur et tu risquais de te planter sérieusement. Sois prudent... Face aux éléments on gagne rarement et puis je voudrais encore faires des photos de toi et ton engin à Eyguières !!! :-) @ plus.
Serge